L’activité sur les canaux est assez intense. Les Vaporetto (Vaporetti ?) se croisent et s’évitent au dernier moment. Le sens de circulation et la priorité ne sont pas très clairs.

On est tantôt en ville, tantôt en mer. Passant d’une sensation de fluidité à une sensation plus rugueuse. La résistance de l’eau étant différente en fonction des courants, des vagues et de la puissance utilisée du moteur.

Les déplacements sur l’eau sont comme des temps à part, comme le sentiment d’un départ de voyage qui vous ramènerait toujours au même endroit. On tourne en rond en zig-zag.

Il y a toutes sortes de catégories avec les bateaux. Déjà ceux qui ont leur bateau et ceux qui prennent les transports en commun, puis les touristes et les habitués avec certainement pleins de sous-catégories. Parfois, avec un regard, une position du corps, une vibration ont sens les gens appartenir à l’une ou l’autre de ces catégories. On fait de la sociologie de cuisine de bateau…