La lumière est celle des bord de mer par temps bien dégagé.

J’hésite à acheter un livre d’occasion, mais y renonce pour ne pas avoir à le porter tout le reste de la journée.

Nous prenons le métro pour aller au bord de la mer, à l’embouchure du fleuve. Là aussi, le quartier est à la fois charmant et déplorable. Entre vieux village de pêcheurs et cité balnéaire de masse.

Au petit matin, nous tombons sur ce marcher aux cartes.

Le mélange des générations, les parents aussi enthousiastes que les enfants dans la quête de LA carte, donne une douce ambiance d’enfance.

Autour, les cafés sont pour les touristes, mais j’y reviendrai pour écrire.

Les cafés sont étroits, avec peu de tables à l’intérieur. Chacun prend sa boisson et s’en va la boire debout dehors.

Je suis tellement fatigué que je n’arrive pas à faire comme les habitants. Il me faut une table et une chaise.

Les commerces ouvrent tard. Il y a un décalage avec la France qui perturbe nos horloges biologiques…

Nous achetons à emporter pour aller manger dans notre logement fonctionnel et triste. Mais nous sommes heureux d’être là et de pouvoir y passer un séjour plus long que pour les villes précédentes.

Une manif pour la sauvegarde d’un quartier populaire en périphérie.

Les passants sont assez indifférents. Les touristes, comme moi, font des photos.