Rencontre avec de jeunes journalistes à la librairie française Le Pigeonnier. J’ai été mis au courant de cette soirée par Mastodon.

Je ne ressens pas trop l’entre-soi propre aux expatriés. Il y a ceux qui ont une légitimité à vivre là et ceux qui passent.

Le débat est intéressant, mais vire à une analyse du monde des médias que je connais déjà si bien.

J’aurais préféré que ça reste au sujet de Taïwan comme annoncé pour la soirée.

Je pensais la croiser mais elle ne répondra à mon invitation que quelques jours plus tard… Il n’y aura pas de suite…

Le masque n’est plus obligatoire dans les rues, mais beaucoup le porte encore.

j’ai alors l’impression de découvrir un tout nouveau pays.

J’ose soudainement moins faire de photo des gens.

Les visages se découvrent et avec eux un sentiment de vie humaine plus profond.

J’aimerais parler avec chacun, être le réceptacle des histoires du monde. J’en veux au système scolaire qui a su si bien détruire mon goût de l’écriture. Il me reste la photographie que j’ai apprise dans la rue.

Le bar à cocktail où nous voulions aller est fermé. Nous allons à celui d’à côté. Je prends le cocktail le plus fort. Je ne veux pas partir. On essai de penser à autre chose. Ne pas faire de bilan. Croire que ça va continuer encore longtemps…