


En cours d’écriture…
Journées de rencontres
Nous commençons par aller réserver un métier à tisser pour Patrick, qu’il récupèrera après mon départ.
Ce métier me donnait l’impression d’un ancrage pour Patrick. Qu’ici, ça allait vraiment être aussi chez lui.
Yu Ching est prof d’art plastique. nous avons visité le musée de la ville avec elle et elle m’a fait un cours complet sur les cultures et ethnies du pays.
Anne est française et prof d’allemand. Très rapidement j’ai ressenti pour elle une connivence à laquelle je n’étais plus habitué. Sans rien attendre précisément, sinon la sensation de tous les possibles, j’espère la recroiser durant le séjour.
Qu’en est-il de la mémoire ?
Ce mélange d’histoires individuelles et collectives. Et ce, d’autant plus que le pays est menacé d’envahissement par une dictature qui souhaite tout effacer.
Les aborigènes sont alors « utilisés » pour se construire une histoire distincte du voisin despotique. Mais c’est aussi un moyen d’approfondir sa propre pratique de la démocratie.
L’Histoire est alors une tentative d’émancipation pour la société et les individus. Face au risque d’éradication, la société taïwanaise a fait choix de se déployer.
La nuit, notre quartier, le Datong District, s’anime.
Il y a les restos et les bars, mais aussi les coiffeurs, les barbiers, les boutiques de fringues de designeurs ou de seconde main, des arts de la table, des cabines photo amusantes…
Il y a partout du monde, mais il y a de la place pour tout le monde. Sauf pour certains restos où il faut faire la queue comme dans d’autres grandes villes du monde.
Tout semble fluide.
Fête des lanternes.