Kamaroan Studio, boutique aborigène.

Visite de la boutique Senko Issha Records N°12 rue Taishun, district de Da’an à Taipei.

Patrick cherchait le disque de la chanson Tian Mi Mi, un grand classique de Taïwan. J’ai reconnu de vieilles pochettes de mon adolescence.

On a commencé directement au whisky, j’aurais bien fini la soirée avec…

Quand Patrick a raconté la longue histoire de comment on était arrivé ici (à Taïwan), une des personne présente au bar, qui écoutait d’une oreille la conversation en anglais, nous apostropha en nous disant « Ah ! Oui, c’est par Wen Shiow ! » Le monde est petit.

Un quartier dans d’anciens entrepôts avec pleins de boutiques japonaises ou d’inspiration de ce pays.

On sent le fort pouvoir d’attraction du Japon à Taïwan. Ainsi que de la Corée.

De part l’histoire avec l’occupation japonaise (mais comme la France avec l’Allemagne, ils ont su se réconcilier), mais aussi pour la quête d’une certaine perfection. Cela procède sans doute à un rapport au temps et à l’espace différent : ici tout semble devenir rituel. Pour le thé, c’est bien connu, mais aussi pour le café ou la part de gâteau dans la petite assiette… tout doit être coordonné.

Sauf que les taïwanais sont beaucoup plus détendus, curieux et tolérants. Comme si cette île était la synthèse du meilleurs de ce coin de la planète.