



La gare fait son effet avec sa fresque en vitraux. Elle a un côté modernité fânée.
La lumière est forte et tranchée, propre à ce que l’on constate souvent au bord de la mer, quand le vent frais balaye l’humidité de l’air, ou en haute montagne.
On ressent comme une renaissance. La ville a été sacrément défigurée dans les années 70-80. Elle a des aspects vraiment môches.
Dans le vieux quartier centrale très XIX° siècle, les habitations sont hautes, mais la marchandise a pris ses aises, transformant l’ambiance en galerie marchande à ciel ouvert.
Ce genre de quartier devient kitch, mais, aux alentours, les attaques brutalistes le rende graphique.
Une manif pour la sauvegarde d’un quartier populaire en périphérie.
Les passants sont assez indifférents. Les touristes, comme moi, font des photos.
Les cafés sont étroits, avec peu de tables à l’intérieur. Chacun prend sa boisson et s’en va la boire debout dehors.
Je suis tellement fatigué que je n’arrive pas à faire comme les habitants. Il me faut une table et une chaise.
Les commerces ouvrent tard. Il y a un décalage avec la France qui perturbe nos horloges biologiques…
Nous achetons à emporter pour aller manger dans notre logement fonctionnel et triste. Mais nous sommes heureux d’être là et de pouvoir y passer un séjour plus long que pour les villes précédentes.