Je retourne donc sur la place du marcher aux cartes. Tout le monde est partie.

Le quartier, plus ancien, est tout de même recalibré pour les touristes. Pas mal de mal-bouffe.

Je monte sur les hauteurs où se trouve un autre quartier populaire.

Les pauvres en hauteur, un peu comme la Croix-Rousse à Lyon, rappel un temps où la classe ouvrière existait dans la ville.

En redescendant, je tombe sur cette fresque dont le principe est désormais répandu partout : on met des images du passé, en lien, dans le meilleur des cas, avec ce qui fut, pour essayer de donner la sensation d’une continuité et faire oublier le massacre urbanistique des dernières décennies.

Le quartier touristique de nuit (bar, commerces baba-punk ouverts tard le soir) est envahi d’autocollants militants.

Entre marquage de territoire, rappel de luttes perdues.

Les traces de militantismes à l’ancienne dans un contexte individualiste noyé dans les zérosociaux procure une sensation vaine. Il faut bien entretenir la flamme mais on ne voit pas trop le bout du tunnel.