Comme à Macao, je photographie les traces religieuses que l’on trouve dans les rues. Ici, une simple église se trouve être une salle d’exposition des plus grands peintres. Il ne faut pas hésiter à entrer partout, on est jamais à l’abri d’une bonne surprise.

Le midi, en suivant au hasard un groupe italo-américain, on aura la bonne surprise de manger sur la terrasse de l’Antica Locanda Montin.

Le site web du restaurant nous dit que Modigliani y est passé au début du siècle puis Ezra Pound, Carena, Cadorin, Guidi, Saetti, Lucchesi, De Luigi, Uto Ughi, Luigi Nono, puis encore Monti, Padoan, De Niro et David Bowie sont passés. Pas mal de noms me sont inconnus et les nôtres ne seront pas ajoutés à la liste.

Visite au musée Peggy Guggenheim, mais il y avait un peu trop de monde pour voir et revoir des œuvres touchantes mais nécessitant un peu plus d’intimité pour être appréciées. C’est donc plus un clin d’œil à une femme de son temps que nous rendons visite.

Maintenant que nous avons vu les principaux lieux touristiques, nous prenons les petites rues à l’écart pour tenter de ressentir une Venise plus intime.

Là aussi, nous sommes confronté à la limite des magnifiques façades grignotées inlassablement par l’eau à leurs pieds. Il faudrait aussi pouvoir entrer dans ses maisons pour rencontrer l’âme de la ville.

La ville laisse au moins transparaitre certaines de ses opinions politiques, le fascisme s’accommodant fort bien du tourisme de masse écrasant la diversité et l’intelligence.