Le quartier juif est bien plus petit que ce que j’imaginais et la présence de trop de touristes ne m’invite pas tellement à en faire l’exploration.

En prenant notre café en terrasse, nous discuterons avec un jeune marié à l’humour vif, attendant que sa femme finisse de faire les magasins. Ces micro-rencontres sans suites, mais pourtant intenses dont on profite davantage en voyage parce que l’on y est plus attentif.

Nous reprenons encore du Vaporetto pour aller au cimetière.

Nous y verrons les tombes de Stravinsky et de Diaghilev devancé par de jeunes couples de russes. Avant de rentrer rapidement bouffé par les moustiques !

Et toujours en ces lieux, la question de la trace qu’on laissera…

La journée commence à aller vers sa fin, le soleil baisse et la lumière change. La ville, après avoir jouée au chat et à la souris, décide de nous offrir ses habits de carte postale, de nous permettre de faire des photos inratables avant que nous ne repartions en train vers Vérone.

Alors, soit on prend la pose de celui qui est venu à Venise et y a vu le surtourisme, le supermarché aux produits chinois, le dysneyland étouffant, soit on se dit qu’il faudra revenir plus longtemps, à d’autres saisons et avec quelques notions d’italien.

De même que Berlin n’est plus Berlin, Paris plus Paris, Venise n’est plus Venise…