New York, c’est l’art du recyclage sans fin. Il y a longtemps que ce n’est plus la ville de la modernité. Les boutiques vintages de fringues ou disques vinyles, l’architecture des années 30 comme étant le point culminant de la civilisation : le rêve d’européens réfugiés et nostalgiques de la vieille Europe, recréant en plus haut, plus grand, plus démesuré tout ce qu’ils ont dû abandonner. Comme certains adultes rachetant les jouets de leur enfance mais cette fois avec toute la collection, tous les accessoires.