Chaque matin, j’essaie d’établir un petit rituel. Je vais prendre mon petit-déjeuner dans le marché couvert de Atwater et ensuite, je marche tout en disant que je devrais m’économiser en prenant le métro…

Ma première impression du quartier du Plateau était évidement la mauvaise puisque c’est là que j’ai fini par retourner pratiquement tous les jours.

Je découvre avec étonnement, pour une capitale, le fait que certains commerces sont fermés l’hiver. Pourtant, là, malgré le froid, je prendrais bien une glace, comme les berlinois en toutes saisons.

Le soir, comme les enfants qui refusent d’aller se coucher, la peur de la solitude me gagne et je me retrouve dans des bars à boire un peu trop. Je découvre les bières montrélaises et le foisonnement des micro-brasseries.

Bourré, mais tenant encore bien debout, je vais courir dans la neige le long du fleuve dans le parc Gédéon-de Catalogne. J’ai envie de rire et pleurer en même temps.

Même rituel (marché de Atwater), puis marche vers le centre ville pour prendre le bus pour Sherbrook.

Il était temps qu’il se passe quelque chose, que je change de paysage pour ne plus tourner en rond.

En route pour Sherbrook.