
New York était alors une ville assez déglinguée. Ça ne correspondait pas tellement à ceux à quoi je m’attendais. Au cinéma tout est tellement lisse, même pour un film noir. Tout est fluide dans cet immense décor.
Mais pour des français, on ressentait cette énergie que Paris s’échine à étouffer par le poids de son passé sous le contrôle des parvenus, par un empilement de normes et de règlements, utiles au début, étouffants à la fin…
New York était dure mais pleine d’énergie et, pour peu qu’on adhère au rêve américains, pleine d’espoir.