Le lendemain, nous nous rendons donc au bureau de l’immigration. En chemin, je passe devant une agence de voyage et en profite pour prendre un billet d’avion pour mon retour en France.

Chacun passe l’un après l’autre devant l’officiel qui valide les passeports puisque tout le monde à un visa.

Pas moi.

L’officier est désagréablement surpris de ma situation. Je lui explique que c’est parce que je en savais pas vraiment à quelle date j’allais arriver et repartir de New York. Que j’avais pris des renseignements à l’Ambassade des États-Unis à Paris et que l’on m’avait dit que, si j’avais un billet d’avion pour mon retour, ça suffisait pour prouver que de bonne fois, je ne souhaitais pas séjourner illégalement aux États-Unis et que je repartirai bien à la date indiquée sur le billet.

L’officier fit une pause. il reprit tout mon récit,me demanda si c’était vrai. je dis oui. Il pris mon passeport, le tamponna, me tendit la main pour me la serrer et me dit « Welcom in America ! »