Il y a à la fois la quête d’hyper-individualité dans un collectif qui se veut relié à la nature ainsi qu’à l’univers. On est en plein dans la bouillie new-âge. C’est beau, c’est fun et ça reste capitaliste.
Le soir, on dit bonsoir au soleil, on prend ses derniers rayons comme un don immense.
Personnellement, j’atteins la saturation. Une forme de claustrophobie et d’agoraphobie combinée. L’injonction au bonheur me dégoûte. Je deviens cynique. J’ai envie de foutre le bordel.
Je commence à comprendre pourquoi le mouvement hippies, qu’enfant j’ai adoré, semblait si exaspérant pour certains, et pourquoi le punk, dont je me rapproche avec le temps, a pris la suite. On est donc partie avant la fin.