En sortant Sherbrooke me semble déjà nettement plus vivable.

Il y a des similitudes avec Berlin dans ce que cette ville avait à la fin des années 80.

Tout est moche ou un peu kitch comme s’il fallait accepter l’état des lieux et trouver en soi les ressources de réenchanter l’espace qui nous entoure.

Les vieilles villes européennes sont belles en soi, elles se suffisent à elles-même. il n’y a pas d’effort à faire, ce qui peut aussi être écrasant car il est alors difficile d’y apporter quelque chose de nouveau.

Dans une ville comme Sherbrooke, si l’on est habité par un désir, on a l’impression qu’il est plus facile de le réaliser. Le sentiment de liberté est plus fort et plus déroutant.
