27/02/2023

Le quadrillage de la ville par bloc apporte une grande cohérence et une immense liberté. Tant qu’on est dans le bloc, on fait à peu près ce que l’on veut. Seule principalement Brodway traverse l’île de Manhattan en diagonale. La hauteur des building ne se ressent pas car les rues et avenues sont proportionnées et donne toujours accès au ciel. Au contraire, par beau temps, le soleil est reflété sur les façades de verre créant de nouvelles ombres en inversant l’ouest et l’est.

Le soir, on est allé acheter une pizza un peu au hasard et on est tombé sur Jo qui affiche les photos de toutes les vedettes du monde venues mangées chez lui. J’avais oublié cet aspect de New York où chacun capitalise de bon cœur sur chacun parce que tout le monde partage le même rêve.

Après, on s’est fait un petit auto-portrait sur un écran de télévision renvoyant l’image de la vidéo-surveillance du magasin. Heureusement, il n’y a pas eu d’effet Larsen.

28/02/2023

New York n’est donc plus la ville de la modernité. Mais de quoi alors ? De l’énergie.

Tout le monde semble jouer le jeu. L’énergie de cette ville provient de ses habitants qui ont envie de continuer à croire en New York et dans l’Amérique.

J’avais déjà constaté ça il y a plus de 30 ans : le décor et posé et chacun en fait partie, chacun joue un rôle, même très court, très simple. Un simple passant fait partie du tout, comme un figurant qui n’est qu’un parmi la foule mais sans qui le foule en serait pas.

28/02/2023

Comme chacun peut trouver ici ce qu’il cherche ou ce qu’il a connu, tout le monde peut se découvre des atomes crochus avec la ville. Ici, mes filles posent sous un tableau de Miro… peintre préféré de mon père.

Le Musée d’Art Contemporain est immense. On passe d’une pièce à l’autre avec la sensation que ce sont toujours les meilleures œuvres de chaque artiste qui sont présentées.

Comme toujours, Berlin me fera un petit clin d’œil. Ostkreuz était la station de S-Bahn de celle que je suis venu visiter pendant trois ans presque tous les mois.

Là, ce sont des photographies de Robert Frank et ça me fait penser à mon ami Philippe.

New York, la ville dont vous êtes le (super) héro.

28/02/2023

Après Taïwan, où tout était saisissable, je rencontre quelques difficultés à New York. La ville s’impose d’elle même. Tout est beau mais ça ne me convient pas. J’aimerais y trouver une faille. Le temps n’est pas terrible non plus et après avoir marché 15 kilomètres par jours pendant 3 semaines, je suis aussi un peu fatigué.

Il faut détourner le regard, ne plus regarder vers le haut. C’est dans l’horizontalité et les gens que se passe la vie dans cette ville.