Ainsi, 35.000 personnes s’installent autour d’un lac. Une ville sort du désert le temps d’un weekend. Il faut tout prévoir, les flux entrant de nourritures et de boissons et sortant des déchets. Le festival se définit comme écolo : les toilettes sont sèches, il est demandé de ne pas pisser dans le lac, des arbres sont plantés après le départ des festivaliers. Des messages d’amour et de tolérance sont diffusés un peu partout. La musique incite à se laisser aller, à entrer en résonance avec les autres et l’environnement.

Tout le monde semble beau et jeune. C’est une utopie bien séduisante, une bulle de temps suspendu. On comprend les habitués qui reviennent tous les deux ans. Il y a comme une intensité de vie apportée par la musique et amplifiée par quelques drogues. Un unanimisme loin de la politique, de la misère sociale à préserver collectivement.

Outre la musique, les décors, les animations, les ateliers, les œuvres artistiques tout concours à la beauté du moment. Tous les sens sont sollicités et stimulés pour le plaisir de l’instant.

Il y a toujours une petite surprise quelque part, comme une attention particulière pour vous redonner le sourir.