Comlme nous sommes chez Arne, pas loin de l’ancien quartier de W, je me retrouve toujours à la frange géographique de la ville et de mes souvenirs. Les deux se mélangent.
Arne doit beaucoup travailler et, en plus, s’est cassé la cheville. Nous passons donc nos journées à marcher et nous retrouvons le soir pour une bière et un repas dans sa cuisine.
Je croise un monument à la mémoire de Ernst Thälmann, dirigeant communiste assassiné par Hitler, et à la vie réinventée par la RDA pour en faire un héros. Avec Vincent von Wromblewsky, nous avons un livre en préparation sur les mémoires autour de ce personnage.
Le fotoautomat, rituel incontournable.
La politique est toujours présente à Berlin. Même quand la ville était une île, les luttes du monde entier y étaient représentées. On ne peut vivre heureux à Berlin, tant que quelqu’un sera malheureux dans le reste du monde. D’où la sensation de profondeur parfois étouffante et de puissance des possibles.
Je passais par cette station, alors en fonction, quand je quittais H…
Le café l’Atlantic que je fréquente depuis 30 ans et qui n’a pas changé. Un repère de plus dans mes pérégrinations.
Céline & Arnaud sont mes liens d’amitiés avec le passé et le présent. Nous nous connaissons depuis quelques années seulement mais toutes nos vies se sont déroulées comme en parallèles.
Il fallait juste attendre le bon moment pour se croiser (encore fallait-il savoir que l’autre existait). J’aime ce sentiment qu’il existe ainsi des centaines d’amitiés possibles, et que pourtant, chacune de celles qui arriveront seront totalement uniques.