Si nous marchons beaucoup, le U-Bahn est tout de même le moyen de se déplacer le plus agréablement (en hiver, l’été, c’est le vélo).
Nos logeons donc donc en pleine Ostalgie. Bien que discrédité par l’histoire, les restes du régime communiste alimentent une double nostalgie : pour ceux de l’Ouest, celle d’un temps où l’on pensait pouvoir freiner l’expansion du capitalisme. Pour ceux de l’Est celle du pays de leur enfance menant à une double trahison (la dictature n’a jamais su évoluer vers le monde meilleur qui était promis, sa disparition n’a apporté que compétitions et destructions).
Les peuples sont fatigués de leurs élites qui restent bloquées dans leurs histoires d’égo et ne travaillent que pour leurs castes.
Les histoires politiques et personnelles se mélangent les unes les autres dans un fatras inextricable.
Certaines pensées continuent d’agir même si on tente d’en efface les noms.
Paradoxe de la diversité des machines à écrire d’un pays qui ne donnait pas la liberté de penser quand aujourd’hui on a la liberté et allons presque tous avec les mêmes outils sur les mêmes plateformes numériques.