Nous allons au marché de la Boxhagenerplatz avec Arne. Ce marché faisait parti du rituel avec W où nous retrouvions Arne et une autre amie pour boire un excellent café qui d’ailleurs cette fois-ci était servi par une jeune française qui avait mon âge lorsque j’ai découvert cette ville.

L’enchevêtrement des souvenirs : Angela Davis était le surnom que l’on m’avait donné en raison de mes cheveux

Superpositions des époques : les Stolpersteine (« pavés de la mémoire » de l’artiste Günter Demnig) rappelent les noms des habitants déportés par les nazis aux pieds des immeubles où ils logeaient.

Effacement des époques : l’étonnement de voir encore une de ces façades d’immeubles (souvent récemment évacués), dernières traces de ces centaines de squats qui émaillaient la ville.

Résurgences des temps passés : sur le tronc d’un arbre mort, le symbole d’un pays qui ne veut pas disparaitre comme l’empire qui l’étouffait précédemment.

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