
La Kollwitzplatz qui, pour Wolfgang, était le miroir de la Chamissoplatz, juste après la chute du Mur, devenu un boboland tout comme la Bergmanstraße.

H prenait des cours de danse pas très long et m’emmena sur cette colline avec nos vélos. C’était aussi un lieu de torture durant la période nazie. Cela me donne le sentiment qu’il sera toujours difficile, pour moi, de ne pas lier le passé et le présent avec les craintes de l’avenir. Il n’y a pas de quiétude, jamais, ni dans le monde, ni dans la vie sentimentale.

J’aime ces traces d’occupation de la ville. Tous ces dons (Give Box), ces partages qui vont des fringues aux livres ou de la vaisselle à une cueillette de cornichons. J’ai encore une théière à Avallon que j’avais offerte à W.

Les souvenirs s’effacent inexorablement et disparaissent totalement avec nous.