Dernier jour à Berlin. Je reprends encore la photo de la fenêtre de la cuisine de Arne, comme à chaque fois, comme un rituel. La première fois, il n’y avait pas les immeuble qui, désormais, ferment la vue.

Et puis, je ne voulais pas repasser par la Sonntagstraße mais en me perdant, mes pas m’ont emmenés à passer là où vivait W. Il n’y a plus son nom sur l’interphone. L’appartement a été refait, modernisé et reloué plus cher à son départ. Le nom d’Heidi, en revanche, est toujours là et la boulangère au pied de l’immeuble m’a confirmé qu’elle était toujours vivante.

Et comme c’est le dernier jour, la ville continue de m’envoyer des signes, comme ces sculptures de mon ami Angelo, jouant avec le passé et le présent, l’Est et l’Ouest…